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GUEI SEMELO (DE RETOUR DU CHAN ALGERIE 2022) : "J'AI BEAUCOUP APPRIS…"

   

Il est de retour. Le valeureux capitaine de l'Afad-Plateau, Guéi Semelo a rejoint ses coéquipiers à l'entraînement ce jeudi 2 février 2023 (il été mis au repos par le coach Ndri Koffi Romaric) après avoir pris part à la phase finale de la 7ème édition du Championnat d'Afrique des Nations (CHAN Algérie 2022) avec la sélection nationale ivoirienne. Malgré l'élimination des Eléphants locaux au stade des quarts de finale par les Fennecs d'Algérie, le seul représentant des Académiciens tire une bonne leçon de cette aventure africaine. Interview… 

 Que peut-on retenir de la participation des Eléphants locaux à la phase finale du CHAN Algérie 2022 ?

Avant tout propos, je voudrais d'abord, rendre gloire à Dieu qui m'a permis, à l'instar de tous les autres membres de notre délégation de partir en Algérie et de revenir saint et sauf. Gloire à lui ! Cela dit, je suis heureux de les retrouver mes coéquipiers. Il faut dire que j'ai été vraiment heureux d'avoir défendu les couleurs de mon pays. Au niveau du résultat, je pense que nous avons perdu en quarts de finale par manque de chance. Sinon que, pour moi, globalement, le bilan a été positif. On peut donc retenir que nous n'avons pas été ridicules au terme de cette compétition.  

Comment jugez-vous votre prestation personnelle ?

Je voudrais laisser le soin aux observateurs de me juger. Toutefois, je retiens que, dans l'ensemble, je n'ai pas été ridicule. Le coach (NDLR : Haïdara Souhalio) a jugé bon de me faire rentrer après un carton rouge écopé par un de nos coéquipiers (NDLR : Zougrana) dans le match contre la RDC. J'ai donc saisi cette perche pour apporter ma contribution. Et j'ai senti, en toute vérité, que j'ai eu une ascendance à chacun des deux matches. contre l'Ouganda et l'Algérie pendant lesquels j'ai été titulaire. Malheureusement, nous avons été éliminés en quarts de finale au moment où l'appétit de jouer était encré en moi. Mais, c'est aussi ça le football. Il faut accepter le résultat.

Quel était votre état d'âme quand le coach vous a annoncé votre entrée pour participer pour la première fois à un match d'une compétition internationale d'une telle envergure ?

J'étais serein. Je me suis dit que le moment était enfin venu pour démontrer mon savoir-faire et surtout pour représenter dignement mon club, l'Afad-Plateau. C'était également l'occasion de mériter la confiance du coach. Pour le reste, je vous laisse le soin me juger. 

Pensez-vous que le résultat obtenu par cette sélection nationale est conforme à l'atmosphère qui a régné dans le groupe pendant tout le temps ?

Il faut le dire tout net. Il n'y a pas eu de grabuge dans notre équipe. Tant hors du terrain que sur le terrain. Je n'ai senti aucune animosité entre tous les joueurs. Nous étions tout le temps heureux. Franchement, la solidarité a effectivement régné. C'est vrai que, souvent, quand une équipe perd, les gens font cas des problèmes d'égaux. Pour notre cas, il n'en est rien. La cause de notre élimination, c'est le manque de chance. Parce que l'Algérie était vraiment à notre portée.

Justement, comment avez-vous préparé personnellement ce quart de finale contre l'Algérie ?

De la plus simple des manières. Quand le coach m'a annoncé ma titularisation, je me suis préparé mentalement. J'ai essayé de faire un film dans ma tête. En écoutant la musique avec mon casque. Il faut dire que c'est pendant ce moment-là que je me concentre le plus. Et là, j'ai constaté que je pouvais jouer le coup. En tout cas, j'étais vraiment prêt.  Puisque, j'étais bien relaxe. En fait, le fait de pouvoir défendre les couleurs de mon pays m'a donné plus de tonus et de fierté.

Comment avez-vous senti, personnellement cette élimination à la dernière minute, contre l'Algérie, au moment où toute l'équipe ivoirienne tenait quand même le bon bout ?

Franchement, j'étais déçu comme tous mes autres coéquipiers. Ce but est venu à un mauvais moment. Il faut dire que nous avons perdu sur les détails. Ça fait partie du football. On y peut rien. En conclusion, je retiens que j'ai beaucoup appris pendant cette belle aventure. J'ai appris tant sur le plan sportif que sur le plan des relations humaines.  Je profite de cette belle occasion que vous offrez pour remercier notre sélectionneur et tous les membres de son staff, le Président de la FIF, le Président Yacine Idriss Diallo (dont les conseils avisés nous ont été très utiles) et ses collaborateurs. Je n'oublie également tous nos supporters qui ont été de cœur avec nous.

Interview réalisée par Jean-Claude Djakus

 

 

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