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BOLOU BI HERMANN (AFAD) « A L'ORIGINE, JE SUIS UN JOUEUR DE COULOIR… »

   

Devancé par une réputation plutôt flatteuse, l’ancien pensionnaire de l’Académie Mimosifcom, Bolou Bi Hermann, tarde à exploser avec les Académiciens de l'Afad-Plateau.

Hermann, alors que tu fais une très belle entrée face à Sol FC, le match se solde par une défaite cuisante de 3-0…Un commentaire ?

Malheureusement, c'est la réalité. Et pourtant, nous avions plutôt bien abordé ce match. Je dirais même que nous étions à égalité de jeu avec nos adversaires de Sol FC. Mais, le pénalty nous a coupés l’herbe sous le pied. Malgré tous nos efforts pour revenir rapidement au score avant la pause, rien n’y fit. Alors que nous espérions revenir au score en deuxième mi-temps, voilà que nous encaissons deux autres buts. A partir de cet instant, le match était devenu très difficile pour nous.

On note, malgré cette défaite, que tu auras produit ton meilleur football en tant que remplaçant que lorsque tu es titulaire…

Je respecte le choix du coach qui, cette fois, n’a pas voulu me faire débuter. Mais lorsque je rentrais, j’avais pour consigne d’apporter clairement un plus, afin d’aider mon équipe à remonter rapidement au score. Malheureusement, nous avons raté pas mal d’occasions et n’avons pas pu atteindre cet objectif.

Le fait que tu te sois retrouvé dans le couloir, avec beaucoup plus de liberté, n’explique-t-il pas cette belle production ?

Oui, on peut le dire ainsi Parce qu’à l’origine, je suis un joueur de couloir et non de l’axe. Je veux dire que mes qualités intrinsèques s’expriment mieux dans les couloirs. J’ai une vitesse d’exécution sur les côtés qui me rend meilleur par rapport à l’axe. En tout cas, je me sens mieux sur les côtés.

L’as-tu fais savoir au coach Amani Yao ?

Oui, il le sait. Mais, selon lui, il me mettait exprès dans l’axe de l'attaque pour que mes coéquipiers se servent de ma pointe de vitesse pour mettre les balles en profondeur.

Maintenant qu’il y a Amanikan Michel qui vient compléter Dosso Vassotié en pointe, ne pense-tu pas qu’il serait désormais préférable de te laisser dans les couloirs ?

Ce n’est pas à moi de décider. Et puis, un joueur se doit d’être polyvalent. Donc, j’essaie de m’adapter à tous les postes. Jouer dans l’axe ou dans les couloirs relève des choix du coach. Moi, je dois simplement m’adapter, c’est tout.

L'Afad-Plateau est sur trois défaites dont deux consécutives et trois matches nuls depuis le début de la saison. N’est-ce pas alarmant ?

Nous sommes certainement mal partis. Parce que le bilan n’est pas reluisant. Nous totalisons trois défaites pour seulement une victoire que nous avons d’ailleurs obtenu dans la douleur face à LYS de Sassandra. On peut donc dire que la situation est alarmante. Par contre, je pense qu'avec le travail acharné, nous allons remonter la pente...Nous croyons fermement que la mayonnaise finira par prendre. Pas de panique donc.

Ils sont nombreux les talents issus de l’Académie Mimosifcom qui se sont rapidement intégrés à l’Afad-Plateau. Ce n'est pas, pour le moment, ton cas. Y-a-t-il eu un problème d’intégration pour toi ?

Il n’y a vraiment pas de difficulté d’intégration. Vous êtes d’accord sur le fait que nous sommes là depuis peu. Il nous faut donc nous adapter à ce nouvel environnement et voir ensuite après. Ce que nous avons à faire, anciens ou nouveaux, c’est de continuer à travailler et faire en sorte que la mayonnaise prenne.

Il vous reste maintenant deux matches avant la pause. Penses-tu que cette équipe a les ressources nécessaires pour stopper l’hémorragie avant cette pause qui devrait énormément vous faire du bien ?

En tout cas, c’est notre volonté de sortir rapidement la tête de l’eau. C’est pour cela que nous travaillons de manière assidue.

Des ambitions personnelles avec l’Afad-Plateau ?

Ce serait prétentieux de parler d’ambitions personnelles. Pour l’heure, je me sens bien à l’Afad-Plateau, Tout simplement parce que j’ai plus de temps de jeu qu’à l’Asec Mimosas. Je suis donc dans ce que j’ai toujours voulu. Maintenant, il faut toujours continuer à travailler. Car, le miel est au bout de l’effort.

Interview réalisée par Patrice BEKET

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