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BADIE GBOAGNON ANICET "C'EST SÛR QUE L'AFAD S'EN SORTIRA… "

   

A l’instar des Alex Angbandji, Touré Souleymane et Coulibaly Topio, le milieu intérieur gauche de la génération dorée des Académiciens est de retour dans son club formateur. Malgré une situation sportive plus que difficile, l’ancien capitaine demeure optimisme. Se basant notamment sur son expérience personnelle. Interview exclusive.

Après quelques années sous d’autres cieux, vous voilà à nouveau dans le club qui vous a formé. Comment expliquez-vous ce retour aux sources ?

C’est d’abord avec un grand plaisir que je retrouve mon club formateur. Et c’est arrivé à un moment où ils avaient besoin de moi et moi également d’eux. Je viens pour ainsi dire à un moment où l’AFAD est très mal en point. J’arrive surtout avec l’optique d’apporter mon expérience et faire sortir mon club de cœur de cette situation difficile.

Justement, dans quel état d'esprit avez-vous trouvé le groupe ?

Il faut être optimiste dans la vie. J’ai déjà traversé ce genre de moment et Dieu seul sait que c’est difficile. Mais, la force de cette équipe, c’est qu’elle continue de produire du jeu, malgré les difficultés. Nous sommes confiants malgré tout. Certes nous sommes déçus à la suite d’une défaite, mais lorsque nous nous retrouvons à l’entraînement, la confiance est de mise. Et nous croyons que nous allons y arriver.

Après une courte défaite contre le Lys Sassandra (1-0), cette fois, elle est plus lourde face à l'Asec. Comment expliquez-vous cette dégringolade au score ?

Le score parait, certes, catastrophique, mais il faut reconnaître que l’Asec Mimosas n’a pas eu la mainmise sur le match. Elle n’a pas dominé comme peut le laisser paraître le score final. Nous avons été tactiquement bien en place. C’est donc sur de petites erreurs que sont survenus les quatre buts. Sur cette base, je suis personnellement optimiste pour les matchs à venir.

C’est vrai que vous prenez des buts sur des erreurs, mais il y a que vous éprouvez d’énormes difficultés à marquer les premiers et à prendre l’avance au score. La preuve, vous avez eu la première occasion de but face à l’Asec… 

L’équipeva mal. Nous sommes très mal en point. C’est ainsi que ça se passe quand une équipe est en manque de confiance. Pour arriver à trouver les filets adverses, c’est très difficile. Par contre, il suffit d’une petite erreur pour que vous encaissiez. Voilà ce qui arrive actuellement à l’AFAD. Mais, je le répète, il ne faut point se décourager. Car, nous allons nous en sortir. Personnellement, je crois en cette équipe.

Le fait est qu’il reste désormais douze matches et toutes les équipes vont se battre davantage en vue d’éviter la zone rouge. Ne pensez-vous pas que la tâche se compliquera davantage pour vous ?

Malgré cela, je crois en nos chances. Pour moi, nous avons des jeunes avec plein de talent. Il suffira d’une victoire pour créer le déclic et le reste suivra.

Dès dimanche prochain, vous serez à nouveau sur le pont face au Sporting Club de Gagnoa, l’une des deux équipes que l’AFAD a battues cette saison. Croyez-vous que le déclic en question sera pour ce match ?

C’est possible. Ainsi que nous l’a fait savoir le coach dans les vestiaires, l’Asec Mimosas et nous, ce n’est plus la même quête. Mais, en dehors de cette équipe, nous sommes capables d’aller titiller toutes les autres. Avec toutes les autres, on peut espérer quelque chose.

Votre ambition personnelle en revenant à l’AFAD ?

Pour l’heure, je ne nourris qu’une seule et unique ambition:  faire de mon mieux pour que mon club de cœur reste en Ligue 1.

Interview réalisée par Patrice BEKET

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