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L’atout-maître de l’attaque des Académiciens, Fofana Idriss Junior, a, finalement, ouvert son compteur-but face à la Soa, le dimanche 2 octobre 2022, à l'occasion de la 3ème journée de la LONACI Ligue 1. Mais, ce but n’aura pas permis d’assurer la victoire aux Académiciens qui ont finalement enregistré un match nul (1-1). Ce qui est loin de le décourager. Puisqu’il entend, dans cet entretien, faire le job pour lequel il a été recruté.

Quelles sont vos impressions après avoir ouvert votre compteur-but pour cette nouvelle saison 2022-2023 ?

C’est avant tout un sentiment de satisfaction. Parce que, j’étais à mon troisième match en tant que titulaire et si je ne marquais pas, ç’aurait été difficile pour moi. J’étais déjà frustré de ne pas avoir marqué lors des deux premiers matches. J’ai été recruté pour marquer et je dois faire mon travail. Je rends grâce à Dieu qui a donc permis que je marque enfin. Personnellement, je m’attendais à une victoire. Mais, cela n’est malheureusement pas venu. Toutefois, je suis personnellement content d’avoir marqué.

C’est vrai que vous marquez. Mais, il y avait de la place pour un hat-trick, vu le nombre d’actions nettes que vous vous êtes procurées…

C’est vrai que j’ai trois actions nettes de buts dont une balle sur le poteau en première mi-temps. Cette action prouve à elle seule à quel point j’avais envie de marquer dans ce match. Je tenais à faire la différence et surtout à mener mon équipe à la victoire.

Quelle a été la réaction du coach après le festival de ratés de la première période ?

Il nous a demandé d’évacuer tout de suite la première mi-temps. Le fait est qu’on a étudié nos adversaires et nous savions qu’ils jouaient mieux en seconde période. L’objectif était donc de les contenir au maximum, avant d’essayer de les prendre de revers, puisqu’ils allaient forcément dégarnir leur base arrière. Malheureusement, cette consigne n’a pas été appliquée à la lettre. Tout simplement parce que nous avons trop reculé. C’est donc en subissant que le but de l’égalisation est arrivé. Malheureusement, nous avons ensuite échoué à marquer le deuxième but qui aurait pu nous mettre à l’abri.

Comment expliquez-vous cette baisse de forme subite de l'équipe en seconde période ?

Je suis tenté de lier cela au fait que nous avons vraiment manqué d’envie. Ce n’est pas, selon moi, un problème physique. Puisque, nous avons quand même eu une bonne préparation. Mais, il nous a simplement manqué l’envie, parce que nous avons carrément reculé. Or, dans les vestiaires, le coach nous avait demandé de ne pas leur laisser le temps de dérouler leur jeu. Malheureusement, c’est le contraire qui s’est produit.

Plus que l’envie, ne pensez-vous pas plutôt que vous étiez fatigués en seconde mi-temps, après la débauche d’énergie de la première ?

Non, je ne peux mettre cela sur le compte de la fatigue. C’est simplement parce que nous avons laissé le ballon à nos adversaires qui ont pris confiance au fur et à mesure que s’accentuait leur domination. Ce n’est donc pas le fait d’une quelconque baisse de régime physique.

Vous encaissez le but égalisateur sur un coup de pied arrêté, un type d’action sur lequel vous semblez ne pas être très bien préparés…

Effectivement, c'est un détail important que nous ne devions pas négliger. Vous avez remarqué qu’en première mi-temps, nous avons eu des difficultés sur les coups de pied arrêtés. On peut aussi expliquer cela par un manque de concentration à un certain moment du match. Nos adversaires en ont profité pour égaliser.

Comment jugez-vous le début de la nouvelle saison de l'équipe avec seulement deux petits points pris sur neuf ?

C'est clair que le bilan est négatif. Nous étions venus pour gagner ce match contre la SOA. Malheureusement, ça n’a pas été le cas. Cela dit, un point pris contre cette équipe est plutôt bon à prendre. Nous ne sommes qu’au début du championnat, il nous appartient de nous remobiliser, nous remotiver en vue de revenir plus forts pour les prochaines journées. Une chose est sûre, nous ne lâcherons pas. Nous allons travailler pour revenir encore plus forts.

Interview réalisée par Patrice BEKET