entry image

« LE STYLE DE JEU ET LA QUALITE DES JOUEURS DE L'AFAD ME CONVIENNENT »

   

De retour dans le club qui l’a révélé, après plus de six ans passés au Maroc, le colosse défenseur international ivoirien, Bakayoko Ibrahim, a été l’auteur du 2ème but victorieux de l'Afad face au Wac (2-1), lors du match comptant pour la 7è journée de la Ligue 1, le vendredi 22 novembre 2019 au Parc des Sports de Treichville. Dans cet entretien, il revient sur les raisons de son comeback à la "maison"…

Tu as enfin ouvert ton compteur-but depuis ton grand retour à l’AFAD. Quels sentiments t’animent après ce but victorieux face au Wac?

Je voudrais bénir Dieu avant tout. Ceci dit, ça fait vraiment plaisir de revenir dans son ancien club en vue de se relancer. Mais ça fait plus plaisir de marquer le but de la victoire à la toute dernière minute. Je profite de l’occasion pour remercier mes jeunes coéquipiers qui me permettent de vivre cela.

Que représente pour toi ce but ?

Oh, il n’a pas de connotation spéciale pour moi. Je retiens que ça été le but de la victoire et c’est tout. Mais ça fait vraiment plaisir de pouvoir donner la victoire à son équipe en marquant le but indispensable.

N’est-ce pas le doyen qui décide de monter aux avant-postes en vue de sauver ses jeunes coéquipiers d’une très mauvaise passe ?

Pas forcément. Comme moi, mes jeunes coéquipiers savent qu’un match, ça dure 90 minutes. Et tant que les 90 minutes ne sont pas achevées, il faut toujours y croire et c’est ce que j’ai fait.

En permettant ainsi de sauver une équipe sonnée trois minutes plus tôt avec l’égalisation à 1-1…

C’est vrai que ce n’était pas le grand moral après l’égalisation. Déjà que ce n’était pas un match facile, c’en était trop de se faire reprendre aussi facilement, alors qu’on croyait avoir fait le plus difficile en marquant les premiers. Dieu merci, ce but est revenu nous remettre du baume au cœur et ça fait plaisir.

Peut-on parler d’une revanche sur une formation du Wac qui vous avait sortis en 16è de finale de la Coupe de la Ligue ?

Certes, je n’avais pas pris part à cette rencontre de la Coupe de la Ligue. Mais on peut affirmer effectivement que nous venons de prendre notre revanche sur le Wac.

Toi qui as fait partie de la grande équipe de l’AFAD, vice-championne de Côte d’Ivoire deux saisons de suite, quel regard portes-tu sur la formation actuelle ?

Je retiens qu’il y a toujours de la qualité et que l’AFAD est restée fidèle à sa belle renommée d’équipe recelant des jeunes de qualité. C’est d’ailleurs pourquoi je n’ai pas hésité à revenir. Je savais ainsi qu’en revenant, je ne mettrai pas longtemps à me relancer. Puisque le style de jeu et la qualité des joueurs sont à même de m’aider dans ce sens.

On aimerait bien te garder pour de très longues saisons encore, mais se prépare déjà à te perdre au vue de tes prestations ?

Rires. Cela va dépendre du bon Dieu. Je vais donc continuer à travailler et laisser le bon Dieu faire le reste.

Et cette convocation en sélection locale, alors même que tu n’avais pas livré un seul match de Ligue 1 de Côte d’Ivoire. Comment l’as-tu vécu ?

Cela a été un vrai plaisir pour moi. Je venais de retourner au club, lorsqu’on m’a appelé pour m’annoncer que le coach Maxime Gouaméné avait besoin de mes services avec la sélection locale. C’est donc avec plaisir que je me suis empressé de répondre à l’appel du pays.

Il se raconte aussi que pour ton retour au pays, ils étaient nombreux les clubs désireux de t’enrôler ?

Si, il y avait pas mal de club à mes trousses. Mais mon choix était déjà fait. J’avais décidé de me relancer dans mon ancien club : l’AFAD.

Justement, qu’est-ce qui explique ton attachement à ce club ?

C’est parce que je considère ce club comme ma maison. Or, on dit que le linge sale se lave en famille. Je suis donc revenu laver mon linge en famille, le rendre plus propre, afin de me relancer. Et Inch'Allah, j'espère y arriver.

Propos recueillis par Patrice BEKET

 

 

Poster un commentaire