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"LE PRESIDENT JACQUES ANOUMA NOUS A SAUVES"

   

Après l'entraîneur principal de l'AFAD, Alain Sylvain Yonsian, c'est autour du capitaine de cette équipe, Dogou Ouréga Jacques, de se réjouir de la décision du Président Jacques Anouma de soulager encadreurs et joueurs pour leurs salaires de mars et d'avril alors que la crise sanitaire à COVID-19 bat son plein.

Comment le capitaine de l'Afad vit cette crise sanitaire depuis le 17 mars 2020 ?

C'est une situation très difficile à vivre. Comme vous le savez, le football est mon métier tout comme mes coéquipiers. Rester donc sans activités est vraiment éprouvant. En un mot, cette maladie a changé négativement notre vie. Parce que le confinement est un véritable calvaire. A cette allure-là, l'avenir sera très sombre pour nous tous.

Quel est votre programme quotidien ?

Il y a un programme qui a été établi par nos encadreurs. A mon réveil, je suis ce programme. Chaque matin, je fais des exercices pour maintenir la forme. 

En tant que capitaine, quelles sont les relations que vous entretenez avec vos coéquipiers de l'Afad ? 

Je suis en contact permanent avec mes coéquipiers. Dans nos échanges, je leur rappelle le respect des mesures barrières conseillées par notre gouvernement. En tout cas, ils me rassurent sur le bon déroulement de leur confinement. Nous prions pour que cette maladie ne se propage plus afin que nous reprenions rapidement le championnat national. Nous avons hâte de reprendre notre boulot.

Que pensez-vous de la réduction des salaires des joueurs de la Ligue 1 à 50% décidée par les dirigeants de club et votre association (l'AFI) sous le supervision de la fédération ?

Sincèrement, il faut qu'on soit réaliste. Avec cette situation de crise sanitaire sans précédent, il faut comprendre nos dirigeants. Rien ne bouge. La situation est devenue très difficile. Evidemment, l'entrée d'argent se fait rare. C'est vrai que la fédération a soldé les subventions dues aux clubs, mais, avec cette crise sanitaire, on ne sait pas ce que sera demain. Si nos dirigeants veulent donc payer la moitié de nos salaires, nous devons nous réjouir de cette décision. Puisque, nous sommes sans activités. Si tu ne travailles pas, logiquement, tu ne dois pas être payé. Heureusement qu'au moment où certains dirigeants de club ont du mal à soulager leurs joueurs, ce n'est pas le cas chez nous à l'Afad.

Qu'en est-il exactement chez vous à l'Afad?

Je voudrais saisir cette belle occasion que vous m'offrez pour remercier, une fois de plus le Président Jacques Anouma et le Comité Exécutif. Après avoir payé nos salaires du mois de mars à 100%, il vient de nous soulager pour le mois d'avril. Il nous a payés 50% de nos salaires et offert un bonus d'aide alimentaire d'un montant de 25 000 Fcfa à chaque joueur et encadreur. C'est un geste de solidarité que je salue au nom de tous mes coéquipiers. De toutes les façons, nous étions persuadés que le Président et le Comité Exécutif allaient faire un geste de ce genre. Sans le COVID-19, il aurait payé la totalité de nos salaires.

Avez-vous les nouvelles de la situation de vos amis des autres clubs ?

Bien sûr que oui. Pour certains, nous nous côtoyons. Il faut dire que leur situation n'est pas toute aussi rayonnante comme chez nous. Il y a certains qui attendent des arriérés de salaires. Et avec cette situation de crise sanitaire, ça devient encore plus compliqué pour eux.    

Et si la FIF décidait d'arrêter le championnat….

Ce serait une situation regrettable pour nous les joueurs. Mais, en tant qu'athlète, je milite pour qu'on termine le championnat. Néanmoins, nous nous plierons à la décision de la fédération.   

Propos recueillis par Jean-Claude Djakus

 

 

 


 

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