entry image

COUPET, LES RAISONS D'UN DEPART SURPRENANT

   

 

En poste depuis janvier 2018, l'entraîneur des gardiens Grégory Coupet a annoncé mercredi dernier son départ de l'Olympique Lyonnais pour Dijon. Le président Jean-Michel Aulas s'est dit «surpris» par ce dénouement. «Je suis triste bien sûr de partir de l'OL mais je n'avais plus de contrat et aucune nouvelle de ma direction. Je suis très heureux du challenge que Monsieur Delcourt me propose et aussi très heureux de retrouver quelques potes...» A travers un tweet cinglant, Grégory Coupet annonçait mercredi dernier son départ du poste d'entraîneur des gardiens de l'Olympique Lyonnais après deux ans et demi en poste, ainsi que son arrivée à Dijon. Contrairement à ce que l'ancien portier emblématique de l'OL (1997-2008) affirme, L'Equipe assure qu'une proposition de prolongation d'un an lui avait bien été soumise mercredi à l'occasion d'une réunion en présence du directeur sportif de l'OL, Juninho. Sauf que Coupet, déplorant un manque de considération et une proposition trop tardive, a préféré couper court aux négociations. Une version confirmée par le président rhodanien, Jean-Michel Aulas, hier jeudi à l'AFP. «C'est évidemment un sujet traité par Juninho qui va s'exprimer. Nous avons été surpris car l'objectif mercredi était de lui remettre une prolongation pour un an. Il a estimé que l'OL avait trop tardé pour le prolonger», a indiqué le boss de l'OL. Au-delà de la déception générée par une offre de prolongation qui tardait à se matérialiser, plusieurs épisodes ont refroidi Coupet au cours des derniers mois. Cela a commencé l'été dernier avec l'arrivée du gardien Ciprian Tatarusanu au sujet de laquelle il n'avait pas été consulté. De quoi placer l'homme de 47 ans en porte-à-faux avec le gardien titulaire, Anthony Lopes, de qui il était proche. Surtout que Tatarusanu avait eu la mauvaise idée de déclarer dès son arrivée : «J'ai confiance en moi, j'ai été titulaire toute ma carrière. Je suis venu ici pour jouer. Personne ne m'a dit que je venais à Lyon pour être numéro 2. Si on m'avait dit ça, je ne serais pas venu.» En parallèle, Coupet se sentait esseulé depuis l'arrivée de Rudi Garcia, venu avec une partie de son staff. Le manque de réactivité des dirigeants lyonnais et les assauts répétés du DFCO auront fini par le convaincre de sauter le pas.

Maxifoot

Poster un commentaire