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Il n'y a, désormais, plus d'ambiguïté dans la candidature du Président Jacques Anouma à la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF). Après l'instance suprême du football continental via sa Commission de Gouvernance qui a déjà donné le ok pour qu'il soit candidat, c'est autour de la Fédération Internationale de Football Associations (FIFA) qui reconnait la véracité des dossiers du Président du Conseil d'Administration de la l'Afad d'Abidjan-Plateau. Ella a, en effet, validé sa candidature, le mardi 26 janvier 2021. C'est donc clair, l'Ivoirien peut entamer, en toute tranquillité, sa campagne sans arrière-pensée. 

"Après la Commission de gouvernance de la CAF, la Commission de contrôle de la FIFA m'a notifié, ce jour, mon éligibilité à la Présidence de la CAF et à la vice-présidence de la FIFA. La voie s’ouvre pour qu'ensemble nous servions le football africain pour lui restituer ses lettres de noblesse et honorabilité". Ce sont les premiers mots du Président Jacques Bernard Daniel Anouma prononcés sur sa page officielle Facebook.  Heureux, il se dit donc prêt pour la bataille.

L'ancien Président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF, de 2002 à 2011) est d'ailleurs officiellement soutenu par l'Etat de son pays d'origine. Le Gouvernement a, en effet, mis en mission plusieurs personnalités en vue d'une offensive diplomatique dans plusieurs pays africains. Prions pour que ces différentes missions aboutissent à des accords formels qui pourraient aboutir à l'élection du Président d'Honneur de la FIF à la tête de la CAF

Notons que le candidat de la Côte d'Ivoire sera en compétition avec trois autres candidats. Il s'agit du Président de la Fédération Sénégalaise de Football,  Augustin Senghor, du Président de la Fédération Mauritanienne de Football, Ahmed Yahya, et du  Président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe dont les candidature ont été aussi validées par la FIFA.

Sauf changement de dernière minute, l'élection à la CAF aura lieu  le 12 mars prochain à Rabat en terre marocaine.

Jean-Claude Djakus