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« NOUS REVIENDRONS AVEC UNE EQUIPE COMMANDO "

   

Malgré la défaite surprise face à l’Africa Sports d'Abidjan (1-2), lors de l’ultime journée de la première phase de la Ligue 1 ivoirienne, le coach de l'Afad d'Abidjan-Plateau, Alain Yonsian, ne renonce à rien. Dans cet entretien-bilan à mi-parcours, il se dit concentré sur ses objectifs de départ et confiant pour ses réalisations au terme de la Super Division dont le top départ est prévu pour le 6 juin 2021. .

Coach, quel bilan faites-vous de cette première partie de la Ligue 1?

Après douze matches disputés pour lesquels nous totalisons huit victoires, deux défaites et deux nuls, je dirais que c’est plutôt un bilan positif. Mais on reste cependant sceptique sur le contenu. Parce que nous avons eu une production en dents de scie vers la fin des matches de poule. Nous devons continuer à travailler. Parce que les essais ont prouvé que lorsque nous sortons les cadres, l’équipe baisse de régime et lorsque ces derniers sont là, nous assistons à autre chose. Or il est important de reposer de temps en temps ces derniers, afin de leur permettre de retrouver leur fraîcheur. Heureusement qu’il y a une pause qui va nous faire un énorme bien. Elle va nous permettre de travailler pour revenir en force et terminer la saison en beauté.

A l’occasion de l’ultime match contre l’Africa Sports, c’était d’éviter à tout prix d’arriver au Carré d’As avec une défaite. Finalement, ça été le cas…

Tout à fait, c’était là notre intention. Ne pas arriver au Carré d’As avec une défaite et de préférence avec une victoire qui aiderait ainsi à préserver la confiance du collectif. Ce ne sera malheureusement pas le cas avec la défaite contre l’Africa Sports. Mais, il ne faudra vraiment pas s’attarder sur cette défaite. Il faut rapidement la digérer, se remettre au travail, en se serrant les coudes en vue d’arriver au Carré d’As très forts. C’est vraiment une pause à mettre à profit. Il y a aussi nos internationaux appelés en équipe nationale et qui auront donc l’opportunité de changer de cadre et donc d’en revenir bonifiés.

Quels sont les compartiments de jeu sur lesquels il faudra mettre l’accent avant l’entame de la Super Division ?

Pour moi, tous les compartiments sont concernés. On a certes un bloc-équipe qui évolue très bien, mais qui opère le plus souvent les mauvais choix. Voilà ce qu’il va falloir travailler et peut-être mettre l’accent sur le travail individuel devant les buts. Ce sont des choses que l’on a déjà faites. Mais, vu la multiplication des mauvais choix, il faudra tout reprendre pour aider les uns et les autres à faire le bon choix devant les buts.

C’est dire que le stage prévu avant la reprise vient à point nommé ?

On avait vraiment besoin de ce stage qui devrait nous aider à répéter nos gammes en vue de revenir encore plus forts.

Vous avez procédé à un turn-over qui devrait vous aider à avoir une idée un peu plus affinée de votre équipe. Où en êtes-vous après tous vos essais ?

Nous avons une idée un peu plus claire de notre équipe et avons surtout vu les compartiments sur lesquels nous devons travailler. On a aussi vu ceux sur qui des exercices particuliers doivent être initiés en vue de leur permettre de monter en puissance. En tout cas, le stage à venir devrait nous permettre de faire le bilan en vue de revenir avec une équipe commando pour attaquer la phase finale.

 A quelle équipe de l’AFAD devront-nous nous attendre lors de cette phase finale ?

A celle qui a commencé la saison. C’est-à-dire une équipe très forte, une équipe commando. Avec des joueurs qui vont sortir les tripes pour attaquer ce Carré d’As. Quelles que soient les difficultés auxquelles nous ferons face. On en a vraiment besoin cette saison. Car il y a de la place pour aller titiller le titre. Ce sont les quatre meilleures équipes qui sont qualifiées pour le Carré d’As. Elles sont toutes les quatre techniquement et tactiquement fortes. Je pense que c’est la formation qui sera prête tactiquement qui fera la différence. Si nous préparons très bien cette compétition et que nous mettons le cœur à l’ouvrage, nous aurons un coup à jouer.

Interview réalisée par Patrice BEKET

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