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Souventes fois mis sur le banc, l'ancien gardien de but du Stade d'Abidjan, Trabi Christ Olivares, a été titularisé, le jeudi 17 novembre 2022, face à l'Asec Mimosas, à l'occasion du match en retard de la 5ème journée de la Ligue 1. Très décisif durant cette rencontre soldée par un score vierge (0-0), il a exprimé sa reconnaissance aux encadreurs, à ses coéquipiers de l'Afad-Plateau et à Dieu. Entretien…

Comment jugez-vous votre prestation face à l'Asec dans cette rencontre qui était considérée comme un choc ?

Je pense que ma prestation n'a pas été mauvaise. Toutefois, je précise que tout n'a pas été facile, également. Le match était très engagé. Vous savez que jouer contre l'Asec n'a jamais été facile. Il faut donc, toujours élever le niveau. Je pense que dans l'ensemble, nous avons été à la hauteur. Nous aurions aimé gagner. Et nous avons eu des opportunités pour. Malheureusement, nous n'avons pas eu le pied heureux. Mais, le point que nous avons enregistré, est bon à prendre.  

Pouvez-vous revenir sur les deux nettes occasions de but de l'Asec que vous avez, miraculeusement, annihilées aux 17ème et 89ème mn ?

Vous avez raison. Ces occasions pouvaient nous être préjudiciables si je ne m'étais pas concentré. J'ai dû sortir le grand jeu. Tout dépendait de mon positionnement. Je n'ai donc pas paniqué au moment où les deux adversaires (NDLR : Karamoko Sankara et Kramo Kouamé Aubin) s'apprêtaient à envoyer le ballon. Je rends gloire à Dieu qui m'a permis d'être là au bon moment.

On vous a vraiment senti très serein durant tout ce match. Avez-vous eu une préparation particulière pour ce rendez-vous contre l'Asec ?

Non. C'est trop dire de parler d'une préparation particulière. Je me suis entraîné comme d'habitude. Mais, vous savez, ce n'est pas facile pour un compétiteur d'être souvent sur le banc. Donc, quand on te donne une occasion où ta belle prestation est très attendue, tu te sublimes. Tu pries Dieu pour ne pas que tu fasses des erreurs préjudiciables à toute l'équipe. Voilà ce qui m'a motivé. Je pense que j'ai fait mon boulot. Et je ne saurai ne pas être reconnaissant au coach Romaric et à tous ses collaborateurs qui m'ont fait confiance pour ce match qui était pourtant annoncé difficile pour nous. Je n'oublie pas également tous mes coéquipiers qui m'ont été utiles dans le jeu. Franchement, Je les remercie. Toutefois, je ne dois pas oublier que le plus dur est devant. C'est-à-dire que nous devons être unis et solidaires afin de permettre à l'Afad de faire partie des grands de cette Ligue 1 ivoirienne.

A vous entendre, on peut avancer que ce match était une revanche personnelle, autrement dit, un défi pour vous….

Non, pas du tout. Je ne peux pas parler ni de revanche, ni de défi. Nos encadreurs m'ont fait confiance en me donnant une chance. Je l'ai donc saisie. Ni plus, ni moins. Et rien que pour ça, je remercie le Seigneur qui m'a permis d'être présent à chaque action dangereuse de nos adversaires. Maintenant, pour la suite du championnat, je continue à être à la disposition de nos encadreurs. Car, ce sont eux qui ont le dernier mot. Et j'accepterai toujours la décision qui viendra d'eux. Tout en sachant que je ne suis pas le seul gardien de l'équipe.   

Pourquoi, du Stade d'Abidjan, vous avez choisi l'Afad-Plateau et quelles sont vos ambitions avec cette équipe ?

Mon choix de l'Afad est simple. Non seulement ce club a des dirigeants sérieux, mais, aussi, j'ai été séduit par le projet du coach Romaric. J'ai donc accepté de venir apporter ma petite expérience amassée dans ce championnat ivoirien où j'ai évolué dans plusieurs clubs. Je brûle donc d'envie d'aider ce club à atteindre ses objectifs cette année, en terminant à une bonne position.  Par ailleurs, mon ambition est d'être, également, parmi les meilleurs gardiens de but du championnat.

Pensez-vous que l'Afad peut aller loin dans cette Ligue 1 ?

Bien sûr que oui. Nous avons les moyens humains pour être dans le lot des ténors du football ivoirien. C'est vrai que notre équipe est constellée de jeunes joueurs, mais, j'ai foi qu'au fur et à mesure que nous avancerons, ils s'aguerriront. Ils sont d'ailleurs pleins de fougue et surtout pétris de talents. En tout état de cause, je pense que nous avons des armes et des atouts nécessaires pour être au minimum dans le "Big Four" à la fin de cette compétition d'élite.

Interview réalisée par Jean-Claude Djakus