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Pour sa première titularisation à son poste de prédilection (latéral gauche), le jeune Koné Samba (20 ans), a été l’auteur d’un gros match ponctué par une passe décisive qui a été à la base de l'unique but inscrit par Body Ange Espoir face au Denguélé d'Odienné. C'était le vendredi 25 novembre 2022 à l'occasion du match comptant pour la 10ème journée de la Ligue 1 au stade Robert Champroux à Abidjan-Marcory. Voici sa réaction après cette victoire précieuse des Académiciens.

Première titularisation ponctuée par une passe décisive qui permet à votre équipe d'enregistrer une victoire précieuse contre le Denguélé d'Odienné. Quel commentaire ?   

Je suis tout simplement heureux d'avoir participé à la victoire de mon équipe. C'est, en tout cas, un grand plaisir qui m'anime. Pour cette première titularisation, je pense avoir fait de mon mieux. Je remercie donc Dieu, dans un premier temps. Parce que, c'est lui qui m'a permi d'être en bonne santé pour que je sois parmi mes coéquipiers dans ce match. En plus, je tiens à remercier le coach Roma et ses adjoints pour m'avoir fait confiance. Enfin, je n'oublie pas mes coéquipiers dont les conseils m'ont été utiles.   

Vous n'avez pas eu de stress quand cette titularisation vous a été annoncée par le coach Roma ?

Non. Pas du tout. Et pourquoi devrais-je être gagné par le stress ? Je fais partie de l'effectif de cette équipe de l'Afad-Plateau. Donc, à l'instar de tous mes coéquipiers, je dois m'attendre à une titularisation. C'est pour ça, quand le coach me l'a annoncée, j'étais heureux. Je me suis dit que c'était là une occasion de montrer mon savoir-faire. Je pense qu'il revient à nos encadreurs de me juger.

Quel est le gros souci réel que vous avez eu pendant ce match contre le Denguélé ? 

Franchement, pendant ce match, j'ai eu un gros problème de communication. Vous savez, je suis un peu timide. Donc, j'avais du mal à communiquer avec mes coéquipiers. Ayant constaté cela, mes coéquipiers (et particulièrement mon ainé Osée Mounan), m'ont immédiatement donné des conseils. Ils m'ont demandé de me lâcher. Ce qui m'a vraiment galvanisé.

Alors, après ce premier test véritable réussi, peut-on dire vous nourrissez désormais des ambitions ?

Des ambitions ? Bien sûr que oui. Tout joueur a toujours des ambitions. Faire partie des meilleurs joueurs de la Ligue 1, par exemple, en fait partie. Mieux, être très en vue pendant toute la compétition en vue de monnayer mon talent dans le football professionnel, en Europe.  A l'instar de mon ami Konaté Karim avec qui j'ai évolué à l'Académie Mimosifcom. .

De l'Académie Mimosifcom à l'Afad-Plateau, comment avez-vous été enrôlé par les dirigeants ? 

Ce sont les coaches qui m'ont tenu un discours galvaniseur. Les dirigeants ont également convaincu mes parents. En plus, pour moi, l'Afad-Plateau est un club de référence qui permet aux jeunes joueurs comme moi de se mettre en valeur. Le sérieux de ses dirigeants donne envie d'y évoluer. Dans la pratique, je suis content de la méthode de concurrence prônée par le coach. Cette méthode donne envie à chacun de se battre.  

Pensez-vous que cette équipe de l'Afad-Plateau peut se qualifier pour le carré d'AS de cette Ligue 1 ?

Bien sûr. Pourquoi pas ? Nous avons des joueurs et des encadreurs de qualité. Il suffit de nous concentrer pendant les matches afin d'arracher des points importants. Notre ambition principale c'est d'y arriver. Et pourquoi ne pas être champion de Côte d' Ivoire...

Un commentaire sur l'ambiance dans votre groupe tant à l'intérieur et qu'en dehors du terrain ? 

C'est impeccable. L'ambiance est de qualité. Il n'y a pas de clans. Tout le monde se sent concerné par la chose commune. A savoir, faire avancer l'équipe.

Samba Koné ambitionne-t-il de ressembler à une star du football mondial ? Et, quel est son club préféré hors de la Côte d'Ivoire ?

Je veux ressembler à moi-même. Ni plus, ni moins. J'ai confiance en moi. Donc, je veux créer un mythe autour de moi aussi (rire). En ce qui concerne mon club préféré, je suis un fanatique de Liverpool (NDLR : Premier League anglaise). Depuis mon bas âge, c'est le premier maillot que mes parents m'ont fait porter. Du coup, il est devenu mon club de rêve. .

Interview réalisée par Jean-Claude Djakus