Actualités

Patron d’une défense de l'Afad-Plateau de plus en plus inquiétante depuis l'élimination en Coupe de la Confédération, l’ancien pensionnaire de l’Académie Mimosifcom, Zouzou Landry Angénor, ne fait pas la fine bouche et le reconnait. Toutefois, il promet que tout sera mis en œuvre pour changer la donne dans les plus brefs délais.

Zouzou, après une douloureuse élimination en Coupe de la Confédération, on s’attendait à ce que vous vous rachetiez en débutant le championnat 2023-2024 du bon pied. Or, voilà que vous chutez lourdement (1-3) face à l’AS Denguélé à l'occasion de la 1ère journée de la Ligue 1…

Pour tenter une explication, je pourrais dire qu’à la suite des matches africains, nous n’avions pas bénéficié d’un temps de repos propice pour préparer dans les bonnes conditions la reprise du championnat. Mais, ceci n'explique pas cela également. Dans tous les cas, je pense que nous avons simplement commis des erreurs que nous avons payées cash. Il nous faut les corriger au plus vite pour mieux aborder le prochain match contre l'Asec (NDLR : 2ème journée de la Ligue 1 ce jeudi 12 octobre 2023).

En attendant, vous êtes sur une triste série de trois défaites d’affilée lors de vos trois dernières sorties… Tu ne trouves pas ça effrayant ?

Cela   peut, effectivement, paraître effrayant. Mais, il ne faut rien dramatiser. Il faut, au contraire, que ces trois défaites nous servent de leçons et que nous en tirions toutes les conséquences afin de renouer rapidement avec le succès.

Le plus inquiétant dans ces défaites, c’est de voir votre défense qui avait pourtant terminé première lors de la première partie du championnat dernier, faire preuve de largesse…

Je l’ai dit plus haut, ce sont des buts encaissés très souvent de par nos propres fautes. Qui, elles-mêmes sont consécutives aux relâchements dont nous sommes coutumiers au cours de nos matches. Malheureusement, ce sont des relâchements que l’on peut valablement prévoir, puisqu’ils peuvent advenir à tout moment du match. Mais, rassurez-vous, nous travaillons à corriger tout cela, afin de revenir plus forts et retrouver notre meilleur niveau de la saison dernière.

Et pourtant, la composition de la défense n’a pas beaucoup changé. Est-ce quelques arrivées dans l'équipe qui expliquent, plus ou moins, ce dysfonctionnement ?

Les nouveaux arrivants ne nous posent aucun problème. C’est au contraire une très bonne chose de s’oxygéner, en accueillant de nouveaux arrivants qui peuvent toujours apporter quelque chose et permettre ainsi à l’équipe de franchir un ou plusieurs paliers. Non, il ne faut pas regarder de ce côté-là. Comme je l’ai dit, c’est une baisse de forme consécutive à des fautes individuelles ou collectives….

Dans les vestiaires, le Président-délégué de l'Afad-Plateau, M. Laurent Boli, n’a pas manqué de vous avertir du fait que cette situation pourrait s’avérer plus difficile que la saison dernière. En êtes-vous conscients, tes coéquipiers et toi ?

C’est normal que tous nos adversaires, en dehors de l’Asec Mimosas, nous voient d’un autre œil, désormais. Nous revenons de l’Afrique, où, malgré notre élimination regrettable, nous n’avons, quand même pas, été ridicules. Bien au contraire. C’est donc normal que nous soyons comme l’Asec Mimosas, l’équipe à abattre. Oui, nous sommes conscients que tous nos matches, cette saison, seront des finales.

Les observateurs estiment pourtant que cette défaite face à l’AS Denguélé signifie tout simplement que vous n’aviez pas réussi à digérer votre élimination en Coupe de la Confédération. Est-ce ton avis ?

Dire que nous n’avons pas digéré cette défaite, serait nous morfondre. Mais, il est clair que la douleur n’a pas encore totalement disparu. Toutefois, est-ce pour autant que cela nous empêche de nous entraîner ou même de faire des performances ? Je ne le pense pas. Les dysfonctionnements dont nous parlons sont propres au football. C’est à nous de travailler d’arrache-pied pour retrouver notre forme d’antan.

Vous retrouvez Asec ce jeudi 12 octobre, une équipe que vous n’arrivez plus à contenir depuis deux matches de championnat et deux finales perdues…

Laissez-nous le temps de repartir au laboratoire, de nous remobiliser et nous présenter à cet autre choc qui est une autre paire de manche.

Interview réalisée par Patrice BEKET