entry image

Interview –Avant son départ définitif pour l’AS Nancy-Lorraine en France

   

Actuellement en regroupement avec la sélection nationale de Côte d’Ivoire, dans le cadre du match Côte d’Ivoire-Gabon, comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Can 2017, l’ancien métronome des Académiciens, qui vient de parapher un contrat de quatre ans avec le club de l’AS Nancy-Lorraine, Ligue 1 de France, a bien voulu confier, en exclusivité, ses impressions au site du club cher à son cœur.

Comment se porte le néo-Nancéen ?

Ça va, je me porte bien et en pleine forme, grâce à Dieu. Il n’y a aucun problème physique à signaler.

En devenant Nancéen, tu as cessé d’être Académicien. Penses-tu avoir franchi une étape dans ton évolution ?

Le rêve de tout joueur évoluant en Côte d’Ivoire, c’est d’embrasser un jour la carrière professionnelle. Or je viens de faire un pas vers le professionnalisme. C’est là une évolution. Mais c’est à moi de rester serein et de garder la tête froide pour voir venir tranquillement les choses.

Toi qui rêvais au professionnalisme, penses-tu que Nancy soit une bonne porte d’entrée ?

C’est un club qui vient de monter et donc qui va chercher à se maintenir. Il y a donc un challenge intéressant. C’est à moi de me montrer à la hauteur de la tache et d’aider à maintenir le club de Nancy en Ligue 1 de France.

Peux-tu nous faire le film des évènements. On savait que tu avais été retenu pour le match amical international Hongrie-Côte d’Ivoire, du 20 Mai 2016, et puis on apprend que tu as signé à Nancy. Comment tout cela s’est joué avec le Président Francis Kacou ?

Les négociations avaient déjà été entamées, parce qu’il y a longtemps que les deux clubs étaient en contact. Cela tombait bien, j’étais à Paris dans le cadre du match amical Hongrie –Côte d’Ivoire, et comme Nancy n’est pas très éloignée de Paris, on m’a demandé de m’y rendre. Sur place, les discussions ont continué et nous sommes tombés d’accord.

Quel accueil t’a été réservé sur place.

J’ai trouvé des dirigeants bien attentionnés. C’est pour vous dire que j’ai été bien accueilli. Il n’y a vraiment rien à dire sur ce plan.

De Paris à Nancy, as-tu pensé que les choses allaient se conclure aussi vite ?

Grâce à Dieu, j’étais confiant. Heureusement pour moi, sur place à Nancy, tout s’est bien passé. J’ai beaucoup prié pour ça.

Après avoir longtemps caressé le rêve d’une carrière professionnelle, tu y es enfin. Est-ce un soulagement pour toi ou alors penses-tu que c’est maintenant que le plus difficile commence ?

C’est naturellement que le plus dur commence pour moi. Ne serait-ce qu’au niveau climatique, avec le froid auquel je ne suis pas habitué. Mais tout compte fait, ce sera à moi de m’accrocher. Quelles que soient les circonstances, il va falloir s’accrocher. Car quand tu montes, tu peux aussi redescendre. C’est donc à moi de m’accrocher.

Il y a certes tes ex-coéquipiers de l’AFAD, mais c’est aussi toute une génération de jeunes footballeurs ivoiriens dont tu seras désormais l’ambassadeur. N’est-ce pas là une pression supplémentaire sur les frêles épaules du petit Serges N’Guessan ?

Non et non. De ce côté, je suis plutôt tranquille. Parce que j’avais déjà la même pression au Chan 2016. Je me répète, c’est à moi de garder la tête froide pour voir venir les choses. La pression sera toujours là, mais nous allons faire avec.

Il y a quelques semaines tu déclarais que tu rêvais d’une carrière à la Yaya Touré. Penses-tu être sur la voie royale ?

(Rire) Bah oui. Cela va venir petit à petit. Il n’est pas question de sauter les étapes. C’est petit à petit que je vais faire comme Yaya Touré.

Comment les dirigeants de l’AFAD, ainsi que tes coéquipiers ont-ils accueilli la nouvelle de ton transfert à Nancy ?

Mes coéquipiers étaient étonnés dans un premier temps. Mais après, ils m’ont fait une fête à mon retour. Je puis vous dire que je suis content d’être revenu au pays pour rester avec eux un moment.

Tu vas quitter l’AFAD pour une nouvelle aventure dans quelques semaines. Que représente l’AFAD pour Serges N’Guessan ?

Depuis tout petit, je suis à l’AFAD. C’est plus qu’un club pour moi, c’est une famille. C’est l’AFAD qui m’a élevé, car j’ai dormi à l’AFAD, j’ai mangé à l’AFAD et l’AFAD m’a tout donné. Je suis vraiment content de quitter ce club sans avoir eu maille à partir avec qui que ce soit. C’est vous dire que l’AFAD représente tout pour moi.

Pendant combien de temps encore comptes-tu rester à Abidjan ?

Pour l’heure, ce sont les vacances en France. Comme tout le monde, je suis donc en vacances. C’est après cela que m’en irai.

Précisément jusqu’à quand ?

Probablement en juillet

Un mot pour les coéquipiers que tu quittes, ainsi que tous ces jeunes footballeurs qui te suivent en Côte d’Ivoire ?

C’est de s’accrocher et encore de s’accrocher. C’est vrai que ce n’est pas facile de jouer en Ligue 1 de Côte d’Ivoire, où il y a pas mal de difficultés, mais il faut continuer résolument à travailler sans rechigner. Il ne faut surtout pas se focaliser sur les difficultés, mais de continuer à travailler. Dieu fait toujours le reste.

Interview réalisée par la Cecom AFADActuellement en regroupement avec la sélection nationale de Côte d’Ivoire, dans le cadre du match Côte d’Ivoire-Gabon, comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Can 2017, l’ancien métronome des Académiciens, qui vient de parapher un contrat de quatre ans avec le club de l’AS Nancy-Lorraine, Ligue 1 de France, a bien voulu confier, en exclusivité, ses impressions au site du club cher à son cœur.

Comment se porte le néo-Nancéen ?

Ça va, je me porte bien et en pleine forme, grâce à Dieu. Il n’y a aucun problème physique à signaler.

En devenant Nancéen, tu as cessé d’être Académicien. Penses-tu avoir franchi une étape dans ton évolution ?

Le rêve de tout joueur évoluant en Côte d’Ivoire, c’est d’embrasser un jour la carrière professionnelle. Or je viens de faire un pas vers le professionnalisme. C’est là une évolution. Mais c’est à moi de rester serein et de garder la tête froide pour voir venir tranquillement les choses.

Toi qui rêvais au professionnalisme, penses-tu que Nancy soit une bonne porte d’entrée ?

C’est un club qui vient de monter et donc qui va chercher à se maintenir. Il y a donc un challenge intéressant. C’est à moi de me montrer à la hauteur de la tache et d’aider à maintenir le club de Nancy en Ligue 1 de France.

Peux-tu nous faire le film des évènements. On savait que tu avais été retenu pour le match amical international Hongrie-Côte d’Ivoire, du 20 Mai 2016, et puis on apprend que tu as signé à Nancy. Comment tout cela s’est joué avec le Président Francis Kacou ?

Les négociations avaient déjà été entamées, parce qu’il y a longtemps que les deux clubs étaient en contact. Cela tombait bien, j’étais à Paris dans le cadre du match amical Hongrie –Côte d’Ivoire, et comme Nancy n’est pas très éloignée de Paris, on m’a demandé de m’y rendre. Sur place, les discussions ont continué et nous sommes tombés d’accord.

Quel accueil t’a été réservé sur place.

J’ai trouvé des dirigeants bien attentionnés. C’est pour vous dire que j’ai été bien accueilli. Il n’y a vraiment rien à dire sur ce plan.

De Paris à Nancy, as-tu pensé que les choses allaient se conclure aussi vite ?

Grâce à Dieu, j’étais confiant. Heureusement pour moi, sur place à Nancy, tout s’est bien passé. J’ai beaucoup prié pour ça.

Après avoir longtemps caressé le rêve d’une carrière professionnelle, tu y es enfin. Est-ce un soulagement pour toi ou alors penses-tu que c’est maintenant que le plus difficile commence ?

C’est naturellement que le plus dur commence pour moi. Ne serait-ce qu’au niveau climatique, avec le froid auquel je ne suis pas habitué. Mais tout compte fait, ce sera à moi de m’accrocher. Quelles que soient les circonstances, il va falloir s’accrocher. Car quand tu montes, tu peux aussi redescendre. C’est donc à moi de m’accrocher.

Il y a certes tes ex-coéquipiers de l’AFAD, mais c’est aussi toute une génération de jeunes footballeurs ivoiriens dont tu seras désormais l’ambassadeur. N’est-ce pas là une pression supplémentaire sur les frêles épaules du petit Serges N’Guessan ?

Non et non. De ce côté, je suis plutôt tranquille. Parce que j’avais déjà la même pression au Chan 2016. Je me répète, c’est à moi de garder la tête froide pour voir venir les choses. La pression sera toujours là, mais nous allons faire avec.

Il y a quelques semaines tu déclarais que tu rêvais d’une carrière à la Yaya Touré. Penses-tu être sur la voie royale ?

(Rire) Bah oui. Cela va venir petit à petit. Il n’est pas question de sauter les étapes. C’est petit à petit que je vais faire comme Yaya Touré.

Comment les dirigeants de l’AFAD, ainsi que tes coéquipiers ont-ils accueilli la nouvelle de ton transfert à Nancy ?

Mes coéquipiers étaient étonnés dans un premier temps. Mais après, ils m’ont fait une fête à mon retour. Je puis vous dire que je suis content d’être revenu au pays pour rester avec eux un moment.

Tu vas quitter l’AFAD pour une nouvelle aventure dans quelques semaines. Que représente l’AFAD pour Serges N’Guessan ?

Depuis tout petit, je suis à l’AFAD. C’est plus qu’un club pour moi, c’est une famille. C’est l’AFAD qui m’a élevé, car j’ai dormi à l’AFAD, j’ai mangé à l’AFAD et l’AFAD m’a tout donné. Je suis vraiment content de quitter ce club sans avoir eu maille à partir avec qui que ce soit. C’est vous dire que l’AFAD représente tout pour moi.

Pendant combien de temps encore comptes-tu rester à Abidjan ?

Pour l’heure, ce sont les vacances en France. Comme tout le monde, je suis donc en vacances. C’est après cela que m’en irai.

Précisément jusqu’à quand ?

Probablement en juillet

Un mot pour les coéquipiers que tu quittes, ainsi que tous ces jeunes footballeurs qui te suivent en Côte d’Ivoire ?

C’est de s’accrocher et encore de s’accrocher. C’est vrai que ce n’est pas facile de jouer en Ligue 1 de Côte d’Ivoire, où il y a pas mal de difficultés, mais il faut continuer résolument à travailler sans rechigner. Il ne faut surtout pas se focaliser sur les difficultés, mais de continuer à travailler. Dieu fait toujours le reste.

Interview réalisée par la Cecom AFADActuellement en regroupement avec la sélection nationale de Côte d’Ivoire, dans le cadre du match Côte d’Ivoire-Gabon, comptant pour la cinquième journée des éliminatoires de la Can 2017, l’ancien métronome des Académiciens, qui vient de parapher un contrat de quatre ans avec le club de l’AS Nancy-Lorraine, Ligue 1 de France, a bien voulu confier, en exclusivité, ses impressions au site du club cher à son cœur.

Comment se porte le néo-Nancéen ?

Ça va, je me porte bien et en pleine forme, grâce à Dieu. Il n’y a aucun problème physique à signaler.

En devenant Nancéen, tu as cessé d’être Académicien. Penses-tu avoir franchi une étape dans ton évolution ?

Le rêve de tout joueur évoluant en Côte d’Ivoire, c’est d’embrasser un jour la carrière professionnelle. Or je viens de faire un pas vers le professionnalisme. C’est là une évolution. Mais c’est à moi de rester serein et de garder la tête froide pour voir venir tranquillement les choses.

Toi qui rêvais au professionnalisme, penses-tu que Nancy soit une bonne porte d’entrée ?

C’est un club qui vient de monter et donc qui va chercher à se maintenir. Il y a donc un challenge intéressant. C’est à moi de me montrer à la hauteur de la tache et d’aider à maintenir le club de Nancy en Ligue 1 de France.

Peux-tu nous faire le film des évènements. On savait que tu avais été retenu pour le match amical international Hongrie-Côte d’Ivoire, du 20 Mai 2016, et puis on apprend que tu as signé à Nancy. Comment tout cela s’est joué avec le Président Francis Kacou ?

Les négociations avaient déjà été entamées, parce qu’il y a longtemps que les deux clubs étaient en contact. Cela tombait bien, j’étais à Paris dans le cadre du match amical Hongrie –Côte d’Ivoire, et comme Nancy n’est pas très éloignée de Paris, on m’a demandé de m’y rendre. Sur place, les discussions ont continué et nous sommes tombés d’accord.

Quel accueil t’a été réservé sur place.

J’ai trouvé des dirigeants bien attentionnés. C’est pour vous dire que j’ai été bien accueilli. Il n’y a vraiment rien à dire sur ce plan.

De Paris à Nancy, as-tu pensé que les choses allaient se conclure aussi vite ?

Grâce à Dieu, j’étais confiant. Heureusement pour moi, sur place à Nancy, tout s’est bien passé. J’ai beaucoup prié pour ça.

Après avoir longtemps caressé le rêve d’une carrière professionnelle, tu y es enfin. Est-ce un soulagement pour toi ou alors penses-tu que c’est maintenant que le plus difficile commence ?

C’est naturellement que le plus dur commence pour moi. Ne serait-ce qu’au niveau climatique, avec le froid auquel je ne suis pas habitué. Mais tout compte fait, ce sera à moi de m’accrocher. Quelles que soient les circonstances, il va falloir s’accrocher. Car quand tu montes, tu peux aussi redescendre. C’est donc à moi de m’accrocher.

Il y a certes tes ex-coéquipiers de l’AFAD, mais c’est aussi toute une génération de jeunes footballeurs ivoiriens dont tu seras désormais l’ambassadeur. N’est-ce pas là une pression supplémentaire sur les frêles épaules du petit Serges N’Guessan ?

Non et non. De ce côté, je suis plutôt tranquille. Parce que j’avais déjà la même pression au Chan 2016. Je me répète, c’est à moi de garder la tête froide pour voir venir les choses. La pression sera toujours là, mais nous allons faire avec.

Il y a quelques semaines tu déclarais que tu rêvais d’une carrière à la Yaya Touré. Penses-tu être sur la voie royale ?

(Rire) Bah oui. Cela va venir petit à petit. Il n’est pas question de sauter les étapes. C’est petit à petit que je vais faire comme Yaya Touré.

Comment les dirigeants de l’AFAD, ainsi que tes coéquipiers ont-ils accueilli la nouvelle de ton transfert à Nancy ?

Mes coéquipiers étaient étonnés dans un premier temps. Mais après, ils m’ont fait une fête à mon retour. Je puis vous dire que je suis content d’être revenu au pays pour rester avec eux un moment.

Tu vas quitter l’AFAD pour une nouvelle aventure dans quelques semaines. Que représente l’AFAD pour Serges N’Guessan ?

Depuis tout petit, je suis à l’AFAD. C’est plus qu’un club pour moi, c’est une famille. C’est l’AFAD qui m’a élevé, car j’ai dormi à l’AFAD, j’ai mangé à l’AFAD et l’AFAD m’a tout donné. Je suis vraiment content de quitter ce club sans avoir eu maille à partir avec qui que ce soit. C’est vous dire que l’AFAD représente tout pour moi.

Pendant combien de temps encore comptes-tu rester à Abidjan ?

Pour l’heure, ce sont les vacances en France. Comme tout le monde, je suis donc en vacances. C’est après cela que m’en irai.

Précisément jusqu’à quand ?

Probablement en juillet

Un mot pour les coéquipiers que tu quittes, ainsi que tous ces jeunes footballeurs qui te suivent en Côte d’Ivoire ?

C’est de s’accrocher et encore de s’accrocher. C’est vrai que ce n’est pas facile de jouer en Ligue 1 de Côte d’Ivoire, où il y a pas mal de difficultés, mais il faut continuer résolument à travailler sans rechigner. Il ne faut surtout pas se focaliser sur les difficultés, mais de continuer à travailler. Dieu fait toujours le reste.

Interview réalisée par la Cecom AFAD

Poster un commentaire