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Maxime Gouaméné (coach) : « Nous aurions pu obtenir le maintien à quatre ou cinq journées de la fin »

   

Vainqueur de Yopougon Fc (0-2), à l’issue de leur opposition de la 24è journée de Ligue 1 de Côte d’Ivoire, disputée samedi 13 Août 2016, l’AFAD a assuré son maintien en Ligue 1 de Côte d’Ivoire. A cette occasion, nous avons recueilli les sentiments du patron du banc technique des Académiciens.

Coach, est-ce un soulagement de vous savoir sauvés à deux journées de la fin ?

Oui, c’est un soulagement complet et total (rire). L’objectif a été atteint. C’est d’ailleurs cela qui m’avait été assigné : assurer le maintien. Je l’obtiens à deux journées de la fin du championnat, mais j’aurais pu l’obtenir à quatre ou cinq journées de la fin. Malheureusement, nous avons parfois fait preuve de maladresse, de suffisance ou d’inefficacité. Mais tout compte fait, on a assuré le maintien et ça permet de voir venir pour les deux derniers matchs et de donner du temps de jeu à certains. Et pourquoi pas, gagner ces deux matchs pour améliorer notre classement. En tout cas, pour nous, tout est désormais possible. Mais bon…

Aviez –vous quelques appréhensions avant le match contre Yopougon Fc (0-2), une équipe qui était tout de même sur trois victoires d’affilée ?

On va dire que la coupure imposée par la Coupe Nationale ne leur a certainement pas fait du bien. A l’inverse, nous en avons profité pour être sur une bonne dynamique. Même si nous avions été éliminés dans les conditions que tout le monde sait. Ceci dit, j’avais prévenu mes garçons sur le fait que l’équipe de Yopougon Fc n’était certainement pas la plus mauvaise de la Ligue 1 de Côte d’Ivoire. Et que si elle s’est retrouvée un moment en dernière position, c’est dû au fait qu’elle avait eu à très mal gérer certains matchs. Je leur ai donc demandé de se méfier et surtout de vite marquer. Mais une fois de plus, nous avons traîné et fait preuve de nonchalance. Nous marquons, mais après on se fait peur, on leur abandonne le ballon, on ne joue plus. Je n’aime vraiment pas cette manière de jouer. Dieu merci qu’au final nous marquons ce deuxième but qui nous libère.

Certains on craint que votre équipe ne soit psychologiquement touchée après votre élimination controversée en demi-finale de la Coupe Nationale ?

Oui, oui… Mais la vérité, c’est que mentalement nous n’avons pas pris de coup. Même si les garçons étaient très déçus. Nous les avons vite remontés et leur avons expliqué que la priorité était le maintien. En Coupe Nationale, il était plus question de frapper un grand coup. En tout cas, sur le terrain, nous avons fait ce que nous avions à faire. Malheureusement, les dieux du football ivoirien en ont décidé autrement. Mais nous nous sommes vite repris pour préparer ce match contre Yopougon Fc, et c’est bien que nous l’ayons réussi.

Cette défaite de 0-2 paraît un peu cher payée pour une équipe de Yopougon qui en voulait et qui était sur toutes les balles ?

Non, je pense plutôt que nous avions tellement très bien commencé que nous aurions pu marquer un but avant la mi-temps. Nous en avions la possibilité et la qualité pour ce faire. Mais nous ne jouons pas le coup à fond sur le plan offensif, et nous fignolons un peu trop. Ça fait déjouer par moment et c’est un peu ce qui m’embête dans le jeu de mon équipe. Par moment, il y a trop de petit jeu dans cette équipe. Dans une équipe, on doit pouvoir faire preuve de rigueur sur le plan offensif et resté concentré pour porter l’estocade quand il faut. Malheureusement, on tergiverse un peu et ça permet à l’adversaire de revenir. Nous nous sommes fait peur à 1-0 parce qu’on n’a reculé et qu’on a refusé de jouer. Heureusement qu’on finit bien.

Interview réalisée par la Cecom AFAD

 

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