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« Je suis flatté d’être dirigeant de l’AFAD »

   

A l’instar d’Alain Gouaméné et Abdoulaye Traoré dit Ben Badi, l’ancien capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire, Zokora Dégny Didier dit Maestro, a été coopté comme nouveau dirigeant de l’Académie de Football Amadou Diallo (AFAD). Tout juste après sa présentation officielle aux autres membres du staff, mercredi, par  le Fondateur Jacques Anouma, il a bien voulu nous confier ses premiers mots…

A peine arrêtez-vous votre carrière que vous voilà déjà dirigeant de club à l’AFAD. N’avez-vous pas l’impression que ça va un peu trop vite ?

J’ignore si les choses vont un peu trop vite comme vous le dites. Mais, je pense que c’est important pour moi de tourner en quelque sorte la page et d’entamer une nouvelle carrière en tant que dirigeant. De l’Asec Mimosas en Indonésie, en passant par la Belgique, l’Angleterre, la France, l’Espagne et la Turquie, j’ai acquis de l’expérience en tant que joueur. C’est donc pour ça que le Président Jacques Anouma m’a demandé de rejoindre son équipe en tant que dirigeant, pour apporter mon petit plus et surtout lui dénicher de bons joueurs. En tout cas, je suis flatté d’être là.

Comme tous les anciens footballeurs, vous étiez plutôt attendu sur un banc de touche. Pourquoi avez-vous opté pour la fonction de dirigeant ?

Pour moi, c’est plutôt une vocation. Avant de faire la carrière que vous savez, j’ai toujours encadré les autres depuis tout petit. Aujourd’hui, je suis en même de pouvoir détecter de bons joueurs. Sans me lancer des fleurs. Et puis, je connais déjà ce dont il s’agit. Puisque je suis patron d’une agence de management sportif. Je suis donc content de faire ce que je connais le mieux.

Les observateurs vous attendaient un peu plus tôt à l’AFAD, puisqu’on vous a plusieurs fois vu dans la loge dédiée aux dirigeants de ce club par le passé ?

Tout simplement parce qu’en ce moment-là, j’étais lié à un club en Indonésie et je ne pouvais pas à la fois être dirigeant de l’AFAD. Là, l’opportunité s’est présentée et je n’ai pas hésité. Puisque rien ne me retient désormais comme par le passé. Je connais personnellement le Président Jacques Anouma depuis 2000 et dès qu’il m’a sollicité, j’ai sauté sur l’occasion. Je suis vraiment content de rejoindre l’équipe

Que saviez exactement de l’AFAD avant d’en être aujourd’hui un des dirigeants ?

L’AFAD n’est pas du nouveau pour moi. Puisque, j’étais en sélection nationale depuis 2000. En 2002, le Président Jacques Anouma est arrivé en tant que Président de la Fédération ivoirienne de football (FIF). C’est vous dire que j’étais déjà là quand l’aventure de l’AFAD a débuté en 2005. Depuis cette année donc, j’observe l’évolution de ce club.

Justement, on les appelle « Académiciens» comme c’était le cas de votre génération à l’Asec Mimosas. Pensez-vous qu’ils le méritent vraiment ?

Bien sûr. Dernièrement, j’ai eu à suivre leur match contre le Stade d’Abidjan et j’ai pu me rendre compte à quel point ils avaient la maîtrise du ballon et savaient jouer. Je suis aussi content de constater que le coach Maxime Gouaméné a l’aura et la science nécessaire pour conduire ce groupe.

Le Président Jacques Anouma vous a-t-il confié une mission toute particulière ?

Non. Pas vraiment. Je ne pense pas que ma mission soit différente de celle des autres membres du staff. Chacun doit apporter sa participation et booster l’équipe. En tout cas, je ferai le mien. En tant que le plus jeune du groupe, je serai à l’écoute du Coordonnateur Général, Alain Gouaméné et des autres.

Que ressentez-vous à faire partie d’un staff dirigeant d’anciennes gloires du football ivoirien ?

Je me sens déjà heureux de rejoindre mes grands frères. Je pense que c’est bien d’avoir un tel groupe qui connait le football. Je ferai tout mon possible pour apporter non seulement ma contribution, mais surtout être là. Aussi bien aux entraînements qu’à l’occasion des matches.

Qu’est-ce que Maestro entend concrètement apporter à cette équipe de l’AFAD ?

Mon expérience et mon vécu. C’est d’ailleurs fabuleux d’avoir un entraîneur comme Maxime Gouaméné. Si je peux donc apporter ma modeste contribution, ce serait déjà ça le plus important.

Interview réalisée par Patrice Beket

 

 

 

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