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Les Académiciens décrochent leur première finale

   

Un coup-franc à la précision chirurgicale du spécialiste- maison Brou N’Goh Manassé, peu après le premier quart d’heure de jeu, ainsi qu’un lobe astucieux de Kouakou Gbegoube à la 83è ont permis à l’AFAD de venir à bout de l’Asi d’Abengourou, lors de la première demi-finale de la Coupe de la Ligue disputée ce jeudi 7 juin 2018 au stade Robert Champroux, et d’obtenir ainsi la première finale de son histoire.

Victorieux de la dernière confrontation en championnat entre les deux formations (0-1), les Princes de l’Indénié sont venus cette fois-ci avec de grandes ambitions. Il ne pouvait en être autrement, puisqu’ils tenaient à garder leur trophée et être ainsi les tout premiers à le faire dans cette compétition. Mais c’était sans compter avec les revanchards d’Académiciens.

Qui laissaient passer la tempête du début de match avant de gagner méthodiquement du terrain. Jusqu’à obtenir ce coup –franc plein axe sur lequel Brou N’Goh Manassé a encore fait parler sa science (0-1). C’est d’ailleurs sur ce score qu’intervenait la pause.

Au retour des vestiaires, les Princes tentaient de hausser le ton et de refaire rapidement leur retard. Ils finissaient par obtenir un pénalty. Mais la tentative d’Ali Sanogo est bloquées nette sur la ligne par un Gnada Ousmane visiblement très à l’aise sur cet exercice.

Un arrêt qui n’aura cependant pas altéré l’engagement et l’ardeur des tenants du titre. Qui entreprenaient de faire le siège du camp des Académiciens. Mal leur en a pris. Puisque sur une relance ultra-rapide, Kouakou Gbegoube lobait des 30 mètres le portier international Mamadou Sylla pour le break (0-2, 83è).

Vainqueur de la deuxième demi-finale qui l’opposait au Sporting Club de Gagnoa (1-0), l’Alliance de l’Indénié sera l’adversaire de l’AFAD lors de la finale prévue pour le dimanche 10 juin au stade Robert Champroux de Marcory.

Après avoir écarté les Princes, les Académiciens retrouvent ainsi les Princes. Surtout qu’avec les derniers en question, il y a un vieux contentieux à vider.

Patrice BEKET

 

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