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Doukouré Grobry Kévin : « Nous avons tiré les leçons du match contre Bassam »

   

Entré en cours de jeu lors de la défaite contre l’USC Bassam (0-2), le milieu de terrain est confiant sur la possibilité de l’équipe de l’AFAD de vite relever la tête. Il évoque aussi sa situation personnelle au cours de cet entretien.

Doukouré Grobry Kévin, pour ton premier match de la saison, tu tombes à nouveau face à une équipe de l’USC Bassam (0-2) face à laquelle toi et tes coéquipiers étiez déjà tombés par deux fois la saison dernière. Quels commentaires ?

À dire vrai, cette équipe de Bassam nous pose souvent des problèmes. Mais on ne va pas se prendre la tête pour cela. C’est le football. Il y a souvent un vainqueur et un perdant. Mais il y a lieu de se remettre en cause après défaites successives face à la même équipe. Il faut bosser encore plus dur. Mais comme nous sommes des compétiteurs, inch’Allah, nous allons rétablir les choses. Pas forcément contre l’équipe de Bassam. Mais face à n’importe quel adversaire qui se présentera devant nous. Nous sommes dans un championnat et il nous faut prendre tous les matchs comme des finales. Pour avoir des points, il faut gagner. On espère bien gagner par le travail. Avec l’aide de Dieu, ça va aller. Mais ce match, pour nous, c’est fini. Nous pensons déjà à la prochaine étape.

L’étape prochaine, c’est déjà ce dimanche à Bouaké face au Fc Bouaké, une autre bête noire ?

C’est ce que je venais de vous dire tout à l’heure. Nous sommes des compétiteurs et partout où la compétition nous appelle, il nous faut répondre comme de vrais militaires. À Bouaké, il nous faudra recoller les morceaux avec une victoire, afin d’oublier cette défaite face à Bassam. En tout cas, une victoire devrait nous faire un grand bien.

Et vous avez été avertis par vos dirigeants sur le fait que la bataille de Bouaké pourrait être de la même intensité que celle face à Bassam ?

Je peux vous dire que nous avons tiré des leçons du match contre Bassam. Et comme l’état d’esprit des Bouakéens est semblable à celui des Bassamois, il va falloir rester concentrés et costauds dans la tête. Il faudra surtout oublier Bassam.

Une fois de plus, Doukouré Kévin reprend un peu tardivement la saison. Alors qu’il était attendu pour suppléer l’absence du métronome N’Goh Manassé. Pourquoi ce nouveau retard ?

Dans la carrière d’un footballeur, il y a des hauts et des bas. En ce qui me concerne, ce qui s’est passé est passé. Je suis déjà au travail et c’est ce qui m’importe. Il me faut tout de suite me mettre au service du collectif et j’ai foi que ça ira.

Voilà déjà trois saisons que Doukouré Kévin évolue avec les Académiciens. Peut-on savoir les ambitions qu’il nourrit avec cette équipe de l’AFAD ?

C’est déjà de remplir correctement mes trois années de contrat. Je m’entraîne pour cela. Certes, je n’ai pas pour ambitions de m’éterniser à l’AFAD, mais si je suis encore là, j’entends tout donner. C’est Dieu qui fera le reste.

Penses-tu avoir les atouts pour devenir le métronome de l’équipe en lieu et place de N’Goh Manassé ?

Avec le travail tout est possible. Si je travaille bien et que j’arrive à gravir les échelons, peut-être que je serai meilleur que Manassé. En tout cas, c’est vrai que j’ambitionne de devenir le métronome de cette équipe et attirer ainsi les yeux doux sur moi. Le reste est une affaire de Dieu.

Interview réalisée par Patrice BEKET

 

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