Interview
Coach Koffi Firmin: » Je ne suis pas inquiet »
À quelques jours du match aller contre l’USM Alger, dimanche 19 octobre au stade d’Ebimpé, l’AFAD d’Abidjan-Plateau traverse une période délicate. Quatre matchs sans victoire en Ligue 1 Lonaci, un moral à relancer… Mais le coach Koffi Firmin garde le cap et la foi
Coach, un nul vierge (0-0) face à la lanterne rouge, l’ES Agboville. Pas le résultat espéré, on imagine ?
C’est vrai. Nous avons été surpris par une équipe d’Agboville très volontaire et agressive. Elle nous a perturbés dans notre jeu, surtout en première période. En deuxième mi-temps, on a tenté de réagir, mais sans réussite.J’ai dit aux garçons à la fin : « On a essayé, mais pas assez. » Il faut vite se réveiller, car nos objectifs de départ s’éloignent petit à petit. Nous devons retrouver cette AFAD conquérante de la saison passée.
Vous évoquez des décisions arbitrales litigieuses. Que s’est-il passé ?
Je n’aime pas parler des arbitres, mais il faut reconnaître que certaines décisions nous ont pénalisés. Deux cartons rouges, dont un sévère, des fautes systématiquement sifflées contre nous… Ce sont des situations frustrantes.Mais on va transformer cette frustration en énergie positive. En Afrique, notamment en déplacement, nous devrons apprendre à rester lucides face à ce genre de scénario.
Justement, la confiance n’est-elle pas entamée avant d’affronter l’USM Alger ?
Non, je ne dirais pas ça. C’est vrai que nous traversons une période difficile, mais nous savons aussi faire la part des choses.Le championnat a ses réalités, la Coupe d’Afrique en a d’autres. Nous préparons cette double confrontation avec sérieux. Gagner à domicile sans encaisser serait l’idéal. Même 1-0 ou 2-0, ce serait déjà une bonne base pour aller chercher la qualification là-bas.
Peut-on dire que votre équipe a les moyens d’éliminer un grand comme l’USM Alger ?
Pourquoi pas ? L’USM est une grande équipe, on la respecte. Mais l’AFAD aussi a de l’expérience africaine. On n’a pas peur. On donnera tout pour défendre nos couleurs et aller chercher la phase de groupes, qui reste notre objectif majeur.
On remarque aussi beaucoup de changements dans vos compositions…
Ce ne sont pas des essais, mais des ajustements. Certains cadres, comme Riqui ou Topio, reviennent de blessure ou accusent un peu de fatigue. Il faut leur permettre de souffler et donner du temps de jeu à d’autres.Les jeunes font partie du projet, ils doivent saisir leur chance. C’est la loi du haut niveau.
Et vos nouvelles recrues ?
Elles s’intègrent progressivement. On espérait qu’elles profitent de l’expérience des cadres pour monter en puissance, mais le contexte actuel rend les choses plus compliquées. On reste confiants : le travail finira par payer.
Votre mot de la fin avant dimanche ?
Gagner sans encaisser. C’est notre priorité. Le moindre but comptera. On respecte les équipes du Maghreb, mais on ne les craint pas. On va jouer notre va-tout, à domicile, avec le cœur et le public derrière nous.
